Michael Dougherty, président
Michael Dougherty a été nommé en décembre 2018. Il a rempli six mandats dans le Comité d’arbitrage de la Commission des droits de la personne du Yukon. Il est membre du Conseil de la magistrature du Conseil des Ta’an Kwach’an depuis 2004. Les études supérieures en sciences politiques et en urbanisme qu’il a suivies à l’Université McGill lui ont fourni la formation universitaire nécessaire à sa collaboration avec des mouvements de solidarité mondiaux et locaux, par exemple comme observateur des droits de la personne au Chiapas, au Mexique, et comme président de l’Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix. Il s’emploie à aider les réfugiés depuis 1975. Coprésident fondateur de la Coalition anti-pauvreté du Yukon, son engagement envers la justice sociale lui a permis d’intégrer son approche fondée sur le droit aux cours en travail social et en sciences politiques qu’il donne au Collège du Yukon depuis plus de 20 ans.
Karen Moir
Karen Moir a été nommée en mai 2016 et son mandat a été renouvelé en 2019. Elle s’est établie au Yukon en 2015 afin d’y travailler pour le gouvernement du Canada, après avoir passé de nombreuses années à l’étranger. Elle possède une vaste expérience de travail pour les Nations Unies à Genève, New York et Turin. Elle a récemment travaillé à l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social où elle faisait des recherches sur la justice intergénérationnelle et la protection sociale avec l’ancien Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté. Elle est titulaire d’un baccalauréat en sciences sociales avec spécialisation en développement international et en mondialisation de l’Université d’Ottawa et d’une maîtrise en droit international des droits de la personne de l’Université d’Essex. À titre de coordonnatrice du programme de responsabilité des entreprises du Centre d’études sur les droits de la personne d’Essex, elle a fait progresser la gestion fondée sur les droits de la personne dans le secteur de l’extraction. Depuis le début de sa carrière à l’Agence canadienne de développement international, elle a acquis une vision globale du développement inclusif et durable, et s’intéresse particulièrement aux droits socioéconomiques et culturels.